Référencement naturel : Quantité VS Qualité
À quelle fréquence dois-je publier sur mon blog d’entreprise ?
En tant qu’entrepreneur, social media manager ou directeur marketing, c’est sans doute une question que vous vous êtes déjà posée. Surtout si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour un référencement naturel au top !
Evolution de l’analyse SEO Google
Il y a encore quelques années, la quantité était clairement le grand gagnant de cette bataille : Plus régulièrement un site était actualisé, plus il était riche (en nombre d’articles et de pages), et plus il était aimé de Google. C’est vrai.
À cause de cela, les vieilles croyances laissent toujours entendre qu’il faut faire vivre son blog tous les jours. Que la fréquence de publication doit être quotidienne. C’est même ce qu’on entend encore lors de certaines formations en stratégie de marketing digital. Hors de question de laisser croire au lecteur que l’entreprise n’a rien à dire pendant plus de 24 heures !
Et vous, dans un souci de faire le maximum pour bien référencer gratuitement votre site chéri et adoré, vous y croyez, n’est-ce pas ?
Résultat : Vous vous imposez des heures et des heures de recherche et d’écriture, parfois au détriment du reste de votre travail (Des devis en attente ? Ça sera pour demain !). Ou pire (?), vous constatez jour après jour que non, cette fois encore, vous n’avez rien écrit, rien publié… Vous regardez, l’œil humide, la date de cet article (publié 3 semaines auparavant) en vous disant : “Lundi, c’est sûr, je m’y mets !”. Et vous vivez votre aventure entrepreneuriale dans la frustration la plus totale. Ce qui est dommage, lorsqu’on a fait le choix de vivre de sa passion !
Je vais vous rassurer tout de suite (et ne laissez pas ma propre fréquence de publication vous influencer, ou vous faire croire que j’écris cet article pour me rassurer moi-même) : La quantité est en train de perdre la bataille. Car le géant Google la fait désormais passer après son adversaire : La qualité !
Richesse de contenu
Elle est bel et bien révolue, l’époque des articles de 500 mots qui se retrouvaient comme par miracle en position N°1 sur Google. Premièrement, de nos jours, même pour son référencement naturel, il faut prendre en compte le référencement payant. Si le sujet de votre article est très commun, et que beaucoup d’entreprises se font la guerre aux enchères sur Google Adwords, le premier article référencé naturellement n’arrivera qu’après les 4 ou 5 articles référencés moyennant finances.
En plus de ça, Google n’est pas dupe (j’adore parler de Google comme si c’était une vraie personne… faut dire qu’il a pris tellement de place dans nos vies de marketeurs). Pour choisir l’article qui arrivera en première position, il vérifiera surtout si celui-ci est complet.
Référencement naturel : Comment Google “réfléchit”
Pour le moteur de recherche N°1, le but est que le visiteur qui fait une requête obtienne une réponse à sa question en un clic. Donc, si je demande “permaculture c’est quoi” (oui parce qu’aujourd’hui, Google, on lui parle, et donc, on lui pose de vraies questions), Google va chercher l’article le plus complet sur la question. Il va donc, en l’occurrence, commencer par un extrait de la page Wikipédia, qui résume la réponse. C’est ce qu’on appelle la “Google Answer Box”, ou la Boite à Réponse Google. Mais ensuite, le lien va mener vers une page ultra-riche et complète, avec l’histoire, les principes, les applications concrètes et même, les critiques. La page du résultat compte 8982 mots !
Certes, c’est énorme et ne vous inquiétez pas, selon les sujets, vous n’aurez pas besoin d’aller jusque là – sauf si vous êtes du genre thésard et que ça vous plaît. Cependant, vous noterez qu’un article qui contient un maximum d’éléments détaillés a plus de chances de répondre à la question posée par l’internaute. Et donc, il a plus de chances d’être choisi par Google. CQFD.
Et là, vous allez me dire (je vous vois venir) : “Oui mais sur Wikipédia, il y a des articles publiés tous les jours ! Donc je dois faire pareil, non ?”
Publier plus ou publier mieux ?
Eh bien non (Si c’est pas de la réponse claire et nette, ça) ! Il se trouve que l’exemple donné (la permaculture – si vous ne savez pas encore ce que c’est, allez y jeter un œil. Mais n’oubliez pas de le récupérer et de revenir ici) est un sujet que l’on trouve sur Wikipédia. C’est un sujet “mot-clé”, une définition, en réalité.
Ce qui est loin d’être le cas pour tout ce que vous, en tant qu’expert dans votre domaine, pouvez proposer comme contenu. Des conseils en décoration ou en bricolage, aux recettes de cuisine vegan, en passant par le marketing digital ou le médical : Vous êtes spécialiste dans un domaine défini, le domaine de votre entreprise, qui plus est. Vous êtes capable d’apprendre des choses à vos lecteurs, d’aller dans le détail, d’être le plus exhaustif possible.
Ça prend du temps, d’écrire du contenu qui plaît à Google. Alors prenez-le et retenez bien ça : Il vaut mieux écrire un article de temps en temps, mais qui est détaillé, riche, authentique et original, séduisant pour le moteur de recherche. Cet article-là a des chances d’arriver en première page. Il vaut mieux ça que d’écrire tous les jours un mini-article, un contenu qui survole le sujet ou pire, qui est un vulgaire copié-collé d’un article déjà vu 100 fois sur d’autres blogs plus connus. Ces articles-là, aussi nombreux soient-ils, n’ont que très peu de chance de battre la qualité des blogs les mieux référencés, à laquelle va s’ajouter le prix qu’auront mis les adeptes d’Adwords.
De l’importance du rythme
Alors arrêtez de vous flageller, et de vous dire tous les jours : “Aujourd’hui encore, je n’ai rien publié”. Imposez-vous un rythme, oui, une fréquence de publication qui dira au lecteur qu’il pourra revenir dans quelques temps. Qu’il y aura certainement un autre article bientôt, mais si c’est dans un mois, so what? (Et alors ? NDLR)
Au moins, à chaque article, non seulement le lecteur aura plaisir à vous lire, il se sentira valorisé car vous aurez pris le temps de produire (et non de copier) du contenu qui répond à ses questions, mais en plus, Google appréciera vos efforts et pourrait même finir par vous récompenser. Alors, elle est pour qui, la place en première page des résultats de recherche ?
D’ailleurs, Google chéri, t’as vu comme il est beau et riche mon article ? Bon… On me dit en régie que la flatterie, ça ne marche pas 😉
PS : Dans un futur article, je vous expliquerai pourquoi la quantité est un peu plus importante sur les réseaux sociaux, mais pas que. T’as vu, lecteur, comme je fais du teasing ? Sûre que tu reviendras !